26 noviembre 2011

CONFÉRENCE DE PRESSE: PHILIPPE LUC, PHOTOGRAPHE DE L'AVENIR

“Moi, j´écris avec mes photos”

Photographe, journaliste, chasseur d´histoires. Philippe Luc est passionné par un métier qu´il exerce depuis vingt-quatre ans.

Il était a la sortie du cinéma quand il a décidé qu´il serait photographe. Dès ce jour là, son métier à été toujours en relation avec l’image. Ce photographe du journal L´Avenir pour la région Huy-Waremme, est sorti d´une école photo de Bruxelles, après avoir fait une spécialisation en photo animalière. 

À l´heure actuelle, la photographie de presse (et la presse même) traversent un moment difficile, car il y a beaucoup de concurrence. Presque 50.000 journalistes luttent pour savoir « comment présenter la photographie pour qu´elle soit attirante », explique Philippe Luc. Et c´est un métier compliqué parce que, selon Luc, « La photographie n’ est pas toujours si évident que l’ écriture ». Mais il y a des ressemblances entre les deux : « Moi, j´écris avec mes photos », commente Luc pour remarquer l´importance des images.

Auparavant, avec les appareils photos analogiques, il était beaucoup plus difficile de prendre de bonnes photos, et la photographie de presse avait une plus haute importance. Il n´existait que le support papier pour les photos, et à l`heure de choisir une illustration pour un reportage, le photographe et le journaliste devaient se mettre d’accord. Désormais, des les logiciels qui permettent améliorer les images d’une manière spectaculaire, et juste par quelques « clics » sur la souris de l`ordinateur.  

En fait, la presse évolue très rapidement. La profession de photographe de presse est en train de disparaître. « Le photojournalisme est en perte de vitesse, car maintenant il y a des problèmes financiers », explique Luc. Aujourd´hui, avec le « Photoshop » on développe plus les photos ; alors qu´avant, toutes les images étaient en papier : le photographe arrivait sur les lieux, prenait les photos et puis choisissait avec le journaliste la plus adaptée à la mise en page dans le journal.

Sa façon de travailler a dû changer au même temps que le développement des technologies. Avec l’Internet et les appareil photos digitaux, n´importe qui peut faire des photos de bonne qualité. Dans les journaux belges, seuls le Soir et la Libre ont encore un responsable photo. En un monde dont la communication est de plus en plus ouverte, les journalistes ont, selon Philippe Luc, l’opportunité d’utiliser les photos que quelqu´un met sur Facebook ,car elles ne sont pas de mauvaise qualité et, en plus, avec le « Photoshop » ou quelque logiciel similaire on peut récupérer la qualité originelle. Mais à présent, le travail photographique n´est pas bien rémunéré - en Belgique on ne paye que trois euros nets par une photo-.  

Toutes les conditions antérieures font que le journaliste devient un « homme orchestre » : il doit aller sur place, faire les photos, rédiger l´article, le mettre sur l´Internet, etc. Philippe Luc a aussi rédigé des articles pour la presse écrite. « Un photo doit raconter une histoire, on doit sentir ce qu´il y a derrière », commente Luc. « Mon travail consiste aussi en faire une petit investigation sur le chose ou la personne avant de les photographier », explique. 

Selon Luc, la photographie requiert un travail préalable d’investigation, c´est a dire, qu´il faut savoir qui ou ce qu’on est en train de photographier pour pouvoir capter son essence. Mais il critique ce qu´il appelle aujourd´hui “journalisme de bureau”: les chefs ne vont plus sur le terrain. Il explique aussi que la peur du photographe est de n´être pas capable d’apporter chaque fois un point de vue original sur les mêmes choses.

C´est pour ça qu´il essaie d´apporter chaque jour des autres sujets au journal. En fait, il est un journaliste “freelance” et a fait des sujets sur les conflits armés de Kosovo, Libia, Afghanistan, Afrique, qu´il considère passionnants. A son avis, le journalisme local est la meilleur école, parce qu´on fait des sujets difficiles. En conclusion, une phrase suffit pour résumer sa vision de son travail : « Pour moi, la photographie c´est un métier fabuleux, c’est ma passion ».


PARCOURS PROFESSIONNEL : 

- Juin 1989 : diplôme d'études techniques en photographie + accès à la profession.
- Déc. 1989 – octobre 1990 : service Militaire en Allemagne comme photographe.
Oct. 1990 - avril 1991 : attaché de presse à l'Ambassade de Taipei / Chine Libre.
- 1991 : création à Bruxelles de l'agence de presse Narra-Press.
-  Sept. 1991 - déc.1993 : laborantin chez Authentic-Color à Bruxelles.
1994 - 1995 : photographe indépendant pour l'agence Traders Press (Paparazzi).
- 1995 - 1997 : responsable Labo chez Duplimédia à Bruxelles (qualité production).
- 1997 - 1998 : gérant du Fnac service place Vanderkinderen à Bruxelles.
- 1999 - 2000 : photographe de presse indépendant (éditions de l'Avenir, Défense belge, Averbode).
- 2000 - 2005 : journaliste assistant de rédaction / photographe au Jour Huy/Waremme.
Fév.2005 - déc.2005 : création du Jour Liège comme Responsable Photo.
-  2006 - 2008 : reporter-photographe aux éditions de L'avenir.
- Depuis 1999 jusqu'à aujourd'hui, il a effectué de nombreux reportages à l'étranger pour le compte de mon employeur (photos et texte) : Afghanistan (présence des troupes Belge), Kosovo (crimes de guerre), Liban (casques bleus), Afrique, Asie (Tsunami).
- Il a fait aussi des incursions dans le monde du cinéma.

31 agosto 2011

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Introducir, hacer entrar algo en un grupo. Integrar (meter). Íntegro, comprometido, incorrupto. Integral, derivada como operación matemática contraria a la integral, integridad física y moral. Moralidad. Ser íntegro o entero. Reintegrarse en la sociedad. El reintegro (nombre). Me reintegras (verbo) el valor de lo debido. Reintegrar, resarcir un daño. Integrar y desintegrarse el Universo, la Tierra, yo. (Mi) interior, prefijo inte-, es decir, dentro. Entro en la Web con el Intro. Introduzco el comentario. Pan integral, cereal. Krispis con leche. El yogur como derivado de los lácteos.

29 junio 2011

ENTREVISTA: Liselotte Kochendörfer, profesora de alemán en la Esuela Oficial de Idiomas de Murcia.

“No está muy claro qué está bien y mal, hay mucho ‘gris’, y eso no siempre es positivo”

Por el cristal superior de la puerta se escapa una voz grave y dulce que a veces habla en alemán y a veces en español. Si uno se asoma, puede ver un cabello blanco y corto, peinado con un estilo moderno y favorecedor, que se mueve de un lado a otro de la clase. Pero el pelo no está solo. Tiene una dueña inquieta y enérgica, que lee los periódicos con avidez para  enterarse de lo que se cuece en política, en economía y en cultura.

A los veintidós años, Liselotte Köchendorfer abandonó su Alemania natal para hacer un curso de español en Madrid. No aprendió nada, pero conoció a José María - un murciano con el que ya ha compartido más de la mitad de su vida-, y decidió quedarse en España.

Hoy es profesora de alemán en la Escuela Oficial de Idiomas de Murcia. Cuarenta y cinco años en España y una amplia experiencia como profesora, la avalan para hablar de educación, política e idiomas.     

Liselotte – o Lilo, como cariñosamente la llaman sus conocidos -, ha pasado la mayor parte de su vida en España, pero lleva la puntualidad germana en la sangre.

Al entrar al aula, la pizarra está llena de anotaciones. Los alumnos, a quienes la profesora hace decir la hora en alemán con la precisión de un reloj suizo, la saludan con un “Guten Morgen” y se dirigen tranquilamente a su sitio. Sólo son las nueve y diez de la mañana, pero Lilo ya ha explicado varias páginas de la lección.

Liselotte imparte sus lecciones con una mezcla entre tradición y modernidad. Los dictados siguen estando presentes, pero al mismo tiempo sus alumnos reciben clase de los “lectores”, profesores recién licenciados que vienen de sus países para dar clases culturales y de conversación. “Los métodos de enseñanza han cambiado muchísimo”, afirma Lilo. “Cuando empecé a dar clase, sólo me apoyaba en un libro de gramática, y yo tenía que hacer los ejercicios adicionales y los role-plays (diálogos) para que los alumnos hablasen entre ellos”, explica.

Ahora los profesores disponen de libros de texto, audio y vídeos. En la era de las nuevas tecnologías, la mayoría de los profesores de la E.O.I. utilizan la “Plataforma moodle”, una herramienta a través de Internet en la que el profesor puede colgar los materiales para el aprendizaje. Pero Liselotte se resiste: “Me parece estupendo, pero a mis años soy incapaz de acostumbrarme a eso”, admite. “El ordenador no es amigo mío, y me da cosa pedir a cualquier alumno que me ayude a instalarlo”, confiesa.

En realidad, no le hace falta Internet para llevar sus clases más allá del libro: cuenta anécdotas, propone otros ejercicios, deja que los alumnos practiquen en alemán, pone comprensiones orales, se sienta, se levanta, a veces pierde la paciencia y se irrita pero un segundo después vuelve a ser tan dulce como siempre. Es una mujer despierta y “viva” que siempre está al día de los cambios ortográficos que va sufriendo su idioma materno y de los giros y expresiones que actualmente utilizan los jóvenes alemanes.

La cultura y los valores de la juventud es algo que le preocupa, porque “hoy en día no está muy claro qué está bien y qué está mal”, apunta. “Hay mucho `gris´, no sólo blanco y negro, y ese gris no siempre es positivo”, aclara. Y aunque cree que la gente joven está llena de inquietudes, no sabe muy bien hacia dónde se dirigen los chavales de hoy en día. “Es que, cuando no hay ideales, es muy difícil. Como yo soy creyente, pienso que la religión ayuda, pero si no crees en nada, es complicado”, concluye.

Precisamente cuando todo va mal, se apoya “en el de arriba”, dice. “Por muchos golpes que me haya dado la vida, soy muy afortunada. A mi hija, por ejemplo, la tuve. Otra gente no ha tenido una hija tan maravillosa como la que tuve yo”, afirma.

Su hija falleció hace años en un accidente. Pero Lilo no teme a la muerte. Le asusta más tener una enfermedad larga, porque cree que “por mucho que te quiera tu familia, como seres humanos que son, se pueden cansar, no de ti, sino del trabajo que hay que hacer”, confiesa. 

“El ordenador no es amigo mío, y me da cosa pedir a cualquier alumno que me ayude a instalarlo”, confiesa.

La enseñanza de lenguas extranjeras nunca ha sido el punto fuerte de España. Sin embargo, la reciente oferta laboral que las empresas alemanas han lanzado al mercado español de trabajo, ha puesto esta lengua de moda. Lilo tiene claro que el año que viene la demanda de alemán en las escuelas “va a subir como la espuma”. A pesar de eso, parece que no corren buenos tiempos para la enseñanza: “La educación no está valorada,” se queja. “Además, los padres piensan que los profesores tienen que hacerlo todo, y eso no es así. Hay que educar en casa y formar en la escuela,” afirma.

En este último trimestre, los profesores murcianos han sufrido una disminución del sueldo debido a la crisis. Pero Lilo no cree que los recortes salariales que ha impuesto el Gobierno regional incidan sobre la educación, porque “si te gusta tu trabajo, aunque te paguen menos y tengas menos material, harás todo lo posible para que las clases te salgan bien,” señala.

“Los padres piensan que los profesores tienen toda la responsabilidad, pero no es así. Hay que educar en casa y formar en la escuela.”

Al margen de la rebaja salarial, Lilo afirma que Valcárcel ha luchado por Murcia, y cree que ha tenido que tomar estas medidas porque no ha recibido dinero de Madrid. “No ha sido perfecto, pero a mí no me importaría que se quedase otra legislatura”, asegura. Políticamente, Lilo intenta ser objetiva: “Aunque la mayoría de la gente diga que no, yo creo que Aznar fue un buen político. Al final de la segunda legislatura, a lo mejor se le subió el poder a la cabeza. Pero yo pienso que algo le habrían prometido, a lo mejor luchar contra ETA, porque Aznar tonto no era”, señala.

A Liselotte le gusta hablar de política, y tiene claro las cualidades que ha de tener un buen dirigente: “Primero, ha de ser honrado y honesto, no tener la política como un negocio, sino como un servicio a tu país. Fraga era así”, comenta. Y lo dice porque conoció a Fraga en un mitin. “Y otra cosa muy importante”,  añade - “un político tiene que haber trabajado antes”. Por ejemplo, Zapatero “terminó la carrera y ya fue concejal en el PSOE. No sabe lo que es trabajar en una empresa, así que no puede conocer exactamente los problemas que tienen los trabajadores,” se queja Lilo.

“Al final de la segunda legislatura a Aznar se le subió el poder a la cabeza, pero creo ha sido un buen político”

A pesar de los problemas, se siente a gusto en España, pero cree que “no tenemos una democracia. Tenemos casi dictadura de Zapatero,” afirma. Tras expirar el humo del cigarrillo, recalca: “He dicho casi.”

Y es que, como cualquier otro español, Lilo ya no puede fumar en la Escuela, ni siquiera en el recinto exterior, al aire libre. “Por un lado, pienso que debería dejar el tabaco aunque por otro, creo que no es justo que no se pueda fumar en el patio, porque casi todos los alumnos son adultos”, se queja.

Cada mañana, Lilo llega a las 8:30 y antes de entrar a clase, se sienta en la cafetería de enfrente -el Legazpi-, se fuma y cigarrillo y se toma un café. “Eso me hace sentirme una señora”, asegura. “Y luego”, continúa, “cuando estoy nerviosa, me ayuda un poco”. Pero sólo fuma en la calle. En su casa no fuma nadie, excepto sus dos hijos cuando le hacen una visita.

Sus hijos no hablan alemán. “¿Sabes qué pasa?”, afirma, “mis padres no estaban de acuerdo con que me casase con José María. Yo me sentí rechazada, y creo que se lo transmití a mis hijos”, cuenta. “Además”,  continúa, “cuando en el colegio hablaba con ellos en alemán, los niños nos llamaban nazis.” Por eso, los hijos no aprendieron el idioma.

El padre de Lilo “no era nazi, pero estuvo en el Partido Nacionalsocialista, como todos los alemanes”, dice Lilo. Cuando terminó la Segunda Guerra Mundial, Lilo no había nacido, pero a su generación le inculcaron un complejo de culpabilidad. “La primera vez que conocí a una chica judía, Miriam, pensé que me partiría la cara, hasta ese punto. Y luego la historia la estudiamos hasta la República de Weimar, lo otro era kaputt y eso es horrible, porque para orientarte hacia el futuro tienes que conocer y aceptar tu pasado”, relata.

De su pasado histórico, recuerda especialmente la madrugada del 10 de noviembre de 1989, cuando cayó el muro de Berlín. “Estaba en casa, y vinieron los vecinos con champán para brindar”, cuenta. Pero “por mucha ilusión que me hiciera, creo que la reunificación se hizo demasiado pronto. Kohl quería entrar en la historia como el canciller que lo había conseguido, pero creo que no estábamos preparados, ni los de un lado ni los del otro. Se pensaba sólo en lo bonito y no en los inconvenientes”, asegura.

“Helmut Kohl quiso entrar en la historia como el canciller que consiguió la reunificación, pero creo que no estábamos preparados.”

Aún se perciben las diferencias entre la Alemania oriental y la occidental. Lilo, que nació en la occidental, lo nota claramente: “En la parte comunista hay más delincuencia y mucho menos trabajo que en el resto de Alemania”, explica.

Lo que niega rotundamente, es que vaya a volver a Alemania cuando se jubile: “Mi marido no podría vivir allí, además, mi vida está en España.” Pero tiene otros planes.

Quiere volver a la Universidad para estudiar historia, dedicarse mucho a sus hijos, y organizar tertulias de lectura con sus amigas. Sólo le queda un sueño por cumplir: “Yo creo que tenía talento para escribir, pero me he quedado siempre en medio. Empecé a escribir un libro sobre Liselotte von der Pfalz, una princesa de Heidelberg, y sobre mí. Era un proyecto bastante ambicioso, pero no he pasado de unas 50 páginas. Ese era el sueño, pero ya no voy a terminar el libro. ¡Tengo 67 años!”

21 mayo 2011

Murcia tiene ganas de bici

¿Es fácil “rodar” en la ciudad?


En Murcia llueve poco, por lo que las bicicletas se multiplican como hongos. El buen clima, la orografía, y tal vez la influencia de la Plataforma “Murcia en Bici” están actualizando una larga tradición huertana que la modernidad dejó aparcada. Puede que ir en bici no sea una necesidad, pero vuelve a estar de moda: coches, autobuses y el recién creado tranvía compiten con los ciclos en los desplazamientos urbanos. La seducción de la bici es múltiple: acorta las distancias, permite hacer un poco de ejercicio y ¿qué mejor modo de huir del estrés que pasear en bici de camino al trabajo? Sin embargo a Murcia aún le queda mucho que aprender. ¿Estamos a la cola de Europa?

Desde hace un par de años se ven más ciclistas por la calle. Sin embargo Eduardo, de la Oficina de la Bicicleta, explica que hace falta cultura y creación de infraestructuras: “En tiempos de nuestros abuelos, se iba en bici por la huerta, pero más tarde se asoció la bicicleta a la pobreza, y se dejó de usar,” dice. La Asociación Murcia en Bici se ha hecho eco de la demanda ciudadana, y ha propuesto varios itinerarios que nos invitan a conocer el paisaje murciano. Se trata de cinco “vías amables” que recorren los azarbes y senderos de las afueras, y conectan cinco pedanías con el centro de Murcia. Las “vías amables” están constituidas por tramos de ciclo-calles (compartidas por bicicletas y vehículos) y trechos de carril bici en otros tramos (exclusivo para ciclos).

El Ayuntamiento también hace su apuesta para fomentar el pedaleo. El día del padre organizó la excursión en familia “Con tu papi en bici”, una ruta de seis kilómetros desde La FICA hasta Beniel en la que los niños también fueron bienvenidos. El sábado los participantes se citaron en la Plaza del Cardenal Belluga, punto de partida de la excursión. María Antonia P. S., profesora de la Universidad de Murcia, comenta sus temores antes de salir: “Creo que es peligroso ir en Murcia con la bici. He preguntado si tendremos protección”. En el recorrido, les acompañará la Policía Local. Muchos de los participantes son ya avezados ciclistas que suelen ir de ruta por el monte o la playa. Pero, ¿por qué la gente no se decide a coger la bici en la ciudad? “Todavía hay muchos conductores que no consideran la bici como un vehículo más”, comenta Marta, la monitora de la ruta. “Yo, como ciclista, siento que estorbo y que me tengo que echar a un lado”.

Pablo Guillén, estudiante de la Escuela de Idiomas, se queja de que cada vez que sale con la bici, recibe insultos de algún conductor: “A Murcia le falta un carril bici de verdad y sobre todo, lo que falta es educación en los conductores.” Todavía quedan por construir 545 kilómetros de vías ciclables en el municipio. La mayoría de las que existen son compartidas con los coches, aunque su tráfico es de baja intensidad, y la velocidad se controla con resaltos y un límite de 30 km/h. En la Oficina de la Bicicleta creen que a partir de junio de 2011 se aprobará una Ordenanza municipal que regule estos aspectos: “Tras las elecciones municipales está previsto que se permita circular por la acera”, aclara Eduardo.  

Y ¿los ciclistas? ¿Respetan las normas de circulación? “Mitad y mitad”, explica Marta. “Es cierto que la gente que va en bici aún tiene mucho que aprender. Hay kamikazes por la acera y gente que circula bien,” asegura. Se tiene que ser más consciente de que saltarse las normas no sólo no pone en peligro al ciclista, sino a los demás transeúntes.

María Antonia L. P., profesora de la Universidad, no se plantea la bici como medio de transporte, sino como algo saludable que forma parte de la cultura huertana. Sin embargo, no todo son ventajas. Comenta que para ir a la compra o al trabajo “sólo puedes llevarte lo que quepa en la cesta de la bici o en una mochila”. Otro inconveniente para ella es el terreno, ya que “para ir a Espinardo hay muchas cuestas, y se necesita buena forma física”.

El Consistorio quiere satisfacer la demanda ciudadana. Por eso ofrece un sistema de préstamo con el objetivo de ir sustituyendo el coche por la bicicleta en los desplazamientos diarios. El alquiler a largo plazo (un año) ha sido un éxito: las bicicletas están agotadas. A pesar de todo,  no termina de cumplir las expectativas. “Por pereza o falta de costumbre, la gente no la usa a diario”, explica Eduardo. Los propios ciclistas lo confirman: “Sólo uso la bicicleta para pasear por la playa”, comenta Mª Antonia. “En Murcia es ahora cuando estoy empezando a usarla”, añade.

El alquiler se gestiona a través de los talleres. Así “la gente siente que la bici es suya, y eso hace que se responsabilicen de ella”, aclara Eduardo. Sin embargo, no en todos los municipios funciona tan bien como parece. En Totana “las bicicletas están rotas, sin manillar y con las ruedas pinchadas”, se queja Natalia Rubio, vecina de Totana. Parece que el marketing no ha sido eficiente y la gente no conoce el sistema porque “no hay carteles informativos”, como apunta Natalia. A Pablo Guillén la iniciativa le parece buena, pero añade que “no se puede quedar sólo en promocionar la bici cuando circular con ella es un peligro.”

Y ¿qué pasa con los robos? Según Eduardo, el principal problema es que “se ponen candados de mala calidad”. Las estadísticas cuentan que al 20% de los usuarios les han quitado la bici alguna vez. A Pablo L. H. han intentado robarle la bici varias veces, la última en la puerta de la Escuela de Idiomas. Las bicicletas robadas las suelen vender en tiendas de segunda mano o mercadillos, de modo que cuando algún ciclista ve su bici expuesta en estos comercios, puede presentarse con su denuncia y acompañado de la policía para recuperar la bicicleta.

En suma, tras un tiempo de rechazo de la bici, vuelve a florecer su uso. Quinceañeros, huertanos, ejecutivos. La bici es para todos. ¿Llegaremos a usarla tanto como en Holanda o en Japón? Tras la lluvia comienza la recogida de las setas. Pero por ahora no hay dónde meterlas hasta que no se creen más aparcamientos de bicicletas.

Algunos enlaces:

25 abril 2011

Choque vital

Salió disparada contra el parabrisas y en lugar de romperlo, mi vida rebotó en él, estrellándose en mi rostro.

Hay vidas que salen rebeldes. La mía la adquirí en un mercadillo de antigüedades, una tarde que salí a pasear porque no sabía qué hacer con mi cuerpo. Así que estaba acostumbrada al ajetreo. Nunca la he tratado mal, no me la he jugado. Pero dejé de usarla progresivamente, no pude soportar su ritmo. Aquel día tuvimos un conflicto de intereses y entré en el coche dando un portazo.

- ¡Estoy hasta las narices de ti! – Me dijo-. Quiero emociones fuertes-.

Perdí el control del volante. Que los enfados cortan la digestión, está científicamente demostrado, pero el prospecto de las rabietas no advierte de sus efectos secundarios para conducir. No tuve reflejos para esquivar el obstáculo, así que mi vida salió escupida, chocó contra el cristal y se estampó en mi cara, como un airbag incorpóreo. 

No recuerdo cuánto estuve en coma, pero conseguí salvar la vida. Desde entonces no me hablo con ella, pero procuro respetarla, ya que es capaz de largarse y dejarme muerta.



17 febrero 2011

TRES PREGUNTAS

¿Por qué galopa mi corazón
cuando mi mente piensa en mirarte?

¿Por qué tiembla mi cuerpo entero
cuando te acercas sólo un instante?

¿Por qué se adueña de mí la calma
al hablar contigo de cosas vanas?

¿Por qué, si yo no te escogí
para amarte?

KEITH RICHARDS


 - Los viejos roqueros nunca mueren- dice la canción y la sabiduría popular. Y debe de ser cierto. A este guitarrista, que no ha parado de rodar por el mundo con su banda, se le pueden contar los años en las arrugas de la cara. Él, sin embargo, pretende burlar el paso del tiempo con unos tenis raídos y propios de un adolescente.

La muerte le vigila desde el anular de su mano derecha: tiene como anillo una calavera pesada y brillante. Y a su compañera de juergas - la droga- la mantiene presa con su peculiar pulsera de plata: una esclava que le recuerda las tres veces que ha estado en la cárcel por posesión de hachís, y con la que intenta esposarse a la vida.

Este viejo pirata, con arete en la oreja y pitillo en boca, aún utiliza calcetines turquesas. Su mirada desafiante y una estética rebelde, transmiten la energía de sus años de juventud. El rey de la guitarra se resiste a aburguesarse y conserva la sangre fría ante la vejez. Sólo así se explica que sea capaz de soportar el contacto diario con el metal que rodea su cuello y su muñeca.

Abandonó su amor por las drogas, pero aún flirtea con el tabaco. El humo del pitillo revolotea a su alrededor y se funde con las manchas de humedad de la pared de atrás.

Estamos ante un vividor de mirada insolente al que las estadísticas de la prensa daban por muerto hace muchos años. Sin embargo, aún le quedan fuerzas para pelearse con Mick Jagger y arrancarle a su guitarra acordes de rock and roll, mientras canta con una voz que imaginamos ronca y gastada.

12 febrero 2011

EMBERS OF LOVE

Un silbido del viento
rozó nuestro pelo
como un cuchillo.


Partió en dos la distancia,
encendiendo la vela
del largo olvido.


Un silencio violento
perfora ahora
nuestros oídos.


Pensamientos que mueren
antes de haber
sido concebidos.


Ya no hay nada que ahora
quiera ofrecerte.
Hablo a fondo perdido.


Mermelada de piedra
cae sobre ambos.
Nos paraliza.


Aire helado me hechiza.
Corazón, cerrado.
Mirada huidiza.


Por más que miramos
no vemos nada.
Sólo el vacío.


Prisionera e inerte,
intento escapar
para no poder verte.


Ya no quedan rescoldos
de aquel amor
que una vez compartimos.